FONDATION JOSEPH REY

JOSEPH REY
Joseph Rey (1899–1990) fut maire de Colmar de 1947 à 1977, député du Haut-Rhin, résistant durant la Seconde Guerre mondiale, et ardent défenseur de la réconciliation franco-allemande. Visionnaire et profondément humaniste, il fit d’un gros bourg une ville moderne, en mettant la priorité sur le logement, luttant contre l’insalubrité au centre-ville et accompagnant l’extension de la ville vers l’ouest.
Sous ses mandats, la population est passée de 46 000 à 62 000 habitants. Il a aussi permis le développement économique de Colmar avec la création de la zone industrielle, l’arrivée de l’usine Timken en 1958, et celle du port rhénan, contribuant à sortir la ville de sa dépendance au textile. Il a soutenu la préservation du centre historique en appuyant la création des Amis du Vieux Colmar. Au total, 4 000 emplois ont été créés. Trente ans de mandat au service de la transformation concrète de Colmar.
Sous ses mandats, la population est passée de 46 000 à 62 000 habitants. Il a aussi permis le développement économique de Colmar avec la création de la zone industrielle, l’arrivée de l’usine Timken en 1958, et celle du port rhénan, contribuant à sortir la ville de sa dépendance au textile. Il a soutenu la préservation du centre historique en appuyant la création des Amis du Vieux Colmar. Au total, 4 000 emplois ont été créés. Trente ans de mandat au service de la transformation concrète de Colmar.
Fondation Joseph Rey : une mémoire colmarienne et européenne
Joseph Rey fut plus qu’un maire emblématique de Colmar pendant trente ans. Résistant, bâtisseur, européen convaincu, il incarna une vision exigeante et profondément humaine de l’action publique. En faisant de sa ville un modèle de reconstruction après-guerre, en tendant la main aux anciens adversaires pour bâtir l’amitié franco-allemande, en restant fidèle à ses racines populaires et à ses valeurs, Joseph Rey a su transformer ses convictions en réalisations concrètes. Le projet d'une Fondation Joseph Rey vise à préserver, explorer et transmettre ce riche héritage, tout en ambitionnant d’édifier un lieu de mémoire vivant, un espace de réflexion civique et historique, ainsi qu’une plateforme éducative ouverte aux générations futures.
Les actions de la Fondation Joseph Rey pourront se déployer autour des priorités suivantes :
- La constitution et la numérisation d’un fonds d’archives Joseph Rey accessible aux chercheurs, aux étudiants et au public.
- La création d’une bibliothèque de prêt ouverte au public, avec la mise à disposition d’ouvrages spécialisés voire uniques.
- L’organisation régulière de colloques, conférences et séminaires autour des thèmes chers à Joseph Rey : réconciliation franco-allemande, urbanisme et logement social, démocratie locale et construction européenne.
- La création de parcours pédagogiques pour sensibiliser les nouvelles générations à l’histoire locale, nationale et européenne.
- Une commémoration annuelle, chaque 26 juillet, pour rappeler non seulement l’œuvre politique et sociale de Joseph Rey, mais aussi l’homme lui-même, son intégrité, son intuition politique et sa proximité avec les habitants.
- L’instauration d’une Bourse Joseph Rey pour recherche doctorale. Trois mois alloués aux recherches doctorales menant à une thèse, valable pour une ou un bénéficiaire du monde entier séjournant à la Fondation à Colmar.
La Fondation serait symboliquement présidée par la députée Brigitte Klinkert, petite-fille de Joseph Rey, ancienne ministre et figure de l’engagement social et européen. Sa présence donnerait au projet une autorité morale, une continuité familiale et une crédibilité publique, en résonance avec les engagements qui ont marqué la trajectoire de Joseph Rey.
La gérance de la Fondation serait confiée à une directrice ou un directeur, en charge d’assurer la mise en œuvre concrète des missions. À la croisée de la mémoire, de la culture et de l’engagement civique, cette personne jouerait un rôle central de coordination : gestion des partenariats, animation des contenus, organisation des événements, valorisation des archives. Elle incarnerait la continuité quotidienne du projet et assurerait le lien entre la présidence symbolique, le comité de pilotage et le public. Son profil idéal allierait ancrage local, sens de l’histoire et ouverture européenne.


La gouvernance de la Fondation s’appuierait sur un comité de pilotage composé de personnalités issues du monde académique, associatif, culturel et municipal. Ce comité aurait pour rôle d’orienter les actions, d’assurer la qualité scientifique et historique du contenu, et de garantir l’ouverture du projet à l’ensemble des Colmariens et des partenaires européens.
Un conseil consultatif pourrait également être constitué, rassemblant historiens, archivistes, enseignants, anciens élus, citoyens engagés, afin de nourrir les réflexions, de proposer des axes de travail et d’accompagner la programmation annuelle.
Ce projet de Fondation n’a pas pour ambition de sanctuariser une mémoire figée, mais d’ouvrir un espace vivant où l’histoire éclaire l’avenir. En rendant justice à l’exigence de Joseph Rey — celle d’un engagement ancré, rigoureux et tourné vers les citoyens — il s’agit d’inspirer une nouvelle génération de bâtisseurs : bâtisseurs de ville, de lien social, de paix durable. Car la fidélité à une œuvre ne se mesure pas au passé qu’on commémore, mais à l’élan qu’on donne au présent.